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Autre jour, même merde – Vie quotidienne.

Chapitre 4 : The Chess Players

09/1992 – 21/06/1993 : The Chess Players (Reprises rock : Neil Young, Led Zepplin, Frank Zappa…)

Ayant trouvé un local de répète (les salles de l’école de musique Syrinx, je ne sais d’ailleurs plus à quelle occasion, puisqu’aucun de nous n’y était inscrit), on travaille donc plusieurs reprises, au point que finalement seuls 2 de nos morceaux originaux (Sophistication et Les mouettes*) sont conservés.

* Note : Les mouettes, c’est le surnom donné par Phil à un son que j’obtenais en combinant un larsen (ce sifflement aigu lorsqu’un micro est trop près des enceintes : je collais ma basse contre l’ampli pour cela) et deux effets de mon pédalier Korg A5 (flanger et delay).
J’ai d’ailleurs réutilisé ce son dans deux autres formations, Sympathy et PKN 907, souvent en guise d’intro et/ou de fin de morceau.

Les mouettes, une des deux seules compos du groupe à l’époque. C’est une version instrumentale.

Puis Manu (le guitariste) ramène son frangin Thierry pour assurer les chœurs, voire le chant/les hurlements, puis un saxophoniste, puis un gratteux blues…
Au cours des mois, du sympathique quatuor d’origine, il ne reste plus grand-chose, on est désormais 7-8 à jouer chaque week-end, à Syrinx, dont les locaux sont déserts en fin de semaine. On a également souvent un public disparate qui assiste aux répètes (des potes de Manu le gratteux essentiellement et parfois Elric, l’ami de Pablo, qui semble apprécier ce qu’on joue).

A l’approche de la Fête de la Musique, nous constatons que Phil assiste de moins en moins aux répètes et qu’il n’a pas l’air très motivé, ce qui est quand même inhabituel…
Manu le gratteux nous annonce cependant avoir obtenu 2 créneaux pour jouer sur le podium du bar Le Pilori, les 19 et 21 juin.

Reprise de Hey hey, my my (Neil Young)

A la mi-juin, après une ultime répète (où Phil était heureusement présent), après le départ des autres musiciens, nous discutons tous les trois. Pablo et moi faisons part à Phil de nos doutes quant à sa motivation, quand il nous explique que Manu le gratteux, depuis plusieurs semaines, lui dit que le reste du groupe préfère faire des reprises et que le niveau de Phil à la guitare commence à poser des problèmes. Ce qui est un pur tissu de mensonges !

Nous arrivons à la même conclusion, à savoir que Manu le gratteux souhaite ne garder que la section rythmique (basse/batterie) pour son groupe de reprises en virant Phil au passage. Logique, dans la mesure où il nous rebat les oreilles d’un groupe de reprises depuis plusieurs mois.
Manu le gratteux nous confirmera tout cela lors d’une mise au point quelques jours plus tard.

Pablo et moi prenons la mouche et décidons illico de reprendre la formation initiale en trio, avec Phil. C’est à ce moment-là que Pablo propose qu’Elric se joigne à nous : il est bon guitariste, compose également et aime bien ce qu’il a entendu des compos de Phil. Et puis Septembre Noir s’est dissous quelques temps auparavant et il est donc disponible.

Après quelques explications avec Manu le gratteux, Pablo et moi calmons un peu le jeu et décidons, en guise d’adieu, de jouer avec les Chess Players pour les dates prévues, ce qui nous obligera, le 21 juin, à interrompre la prestation de Closedown, le temps d’aller jouer sur la scène du Pilori.
Pablo restera finalement jouer avec les Chess Players en complément de Closedown pendant quelques années.

Chapitre 3 : Closedown #1

04/1992 – 09/1992 : Closedown #1 (Rock)
Note : le # suivi d’un chiffre indique la version du groupe, avec au moins 1 musicien en commun entre les deux line-ups.


Bien qu’assez court lui aussi, ce chapitre est d’une grande importance puisqu’il jette les bases de ce qui sera Closedown #2 par la suite.

Aux vacances de février, Phil me recontacte avec de nouvelles idées de morceaux très abouties (dont de nouvelles versions de Sophistication et Ornière), qui nous donne envie de tenter de mettre sur pied un nouveau groupe.
Or, mon ami Arnaud (celui des Pyrénées), également saxophoniste, m’a parlé à quelques reprises d’un pote de son lycée, batteur de son état, un vrai « fou furieux » selon ses propres termes.

Aux vacances de Pâques, nous faisons donc la connaissance de Pablo. On s’enferme 3 jours chez mes parents (qui sont partis en vacances) pour voir ce qu’on peut faire ensemble.
Pablo a de l’énergie, place des breaks différents toutes les 4 ou 8 mesures, ce qui nous impressionne beaucoup, notre expérience des batteurs se limitant aux BAR et à Philippe et son jeu académique !
De son côté, il nous confie apprécier la variété des parties de guitare et basse et la (relative) complexité des compos.
On accouche donc de 4 morceaux assez basiques (sans intro, outro ou coda/break), dont une nouvelle version de Sophistication, pendant ce long week-end.

Version instrumentale de Sophistication.

Précision sur les vidéos : j’avais préparé un montage sympa pour aller avec la musique, mais mon logiciel plante systématiquement. Je soupçonne mon ordinateur d’être à la peine. Mais la nouvelle bécane arrive ce week-end, je devrais donc pouvoir refaire des montages vidéos (toujours plus sympa avec des images qui bougent :p ).

S’ensuivent plusieurs semaines sans répètes : Phil est à la fac et a ses partiels de fin d’année, je révise pour le bac et Pablo également.
Arrive alors le 21 juin.

Il se trouve que Pablo tient également la batterie dans un combo du nom de Septembre Noir (où officie un certain Elric à la guitare solo) et il nous propose de partager leur emplacement Place du Marché. C’est l’avant-veille du bac, mais qu’importe, je réviserai plus tard !

On a donc assuré notre toute première fête de la musique et première prestation live qui nous a donné envie de recommencer au plus vite, malgré un public assez clairsemé en  raison de la pluie battante qui a duré toute la journée.

Mais durant l’été, peu d’occasions de répéter, les uns et les autres étant en vacances avec leurs parents ou des amis…

C’est en septembre, à la rentrée, que Phil nous présente un autre Manu, guitariste, qui aime bien les morceaux de Phil, mais pense qu’on devrait aussi faire des reprises pour progresser…

Chapitre 2 : Mama Vaudou

11/1990 – 06/1991 : Mama Vaudou (Hard rock)

C’est Jean-Marc, un copain de lycée, qui m’a proposé de rejoindre le groupe, composé alors d’un batteur, et de deux guitaristes (dont JM à la rythmique).
L’expérience, bien que m’ayant permis de pas mal progresser, a cependant tourné court pour 2 raisons :
1) les répètes avaient lieu à Lusignan, ce qui fait que je devais, chaque week-end, prendre le TER Poitiers/Lusignan avec mon matériel (une bonne vingtaine de kilos !). Sans parler du prix du billet.

TER des années 90 (source : Wikimedia)


2) J’étais en terminale et je n’avais donc pas beaucoup de temps disponible pour répéter.
En revanche, tous les musiciens étaient nettement plus expérimentés que moi, j’ai beaucoup appris en jouant avec eux et l’expérience était d’autant plus sympa que la ville de Lusignan tenait à la disposition des musiciens du coin un studio pas mal équipé et assez spacieux.


Ce chapitre est volontairement très court : j’ai fait peut-être 7-8 répètes et je n’ai rien enregistré avec eux (ils ont sorti une maquette plus tard, sur laquelle je ne joue pas).

Edit : je viens de trouver que le chanteur Nicolas Jules a joué lui aussi avec Mama Vaudou, mais bien plus tard (1991-93).

Note importante : je ne suis plus en contact avec les membres de Mama Vaudou. Si l’un d’eux souhaite le retrait de la vidéo, merci de me contacter (et toutes mes excuses, du coup).

Chapitre 1 : Les Ganjas

14/07/1988 – 15/11/1990

Bien que ne connaissant rien à la musique, ça m’intéresse.
La question est surtout : quel instrument choisir ?

Je sais que Phil envisage d’être au clavier et que ce sera un groupe plus ou moins orienté pop-rock/cold wave
 Je vais donc essayer une batterie (prend trop de place, trop chère), une guitare (trop de cordes) et une basse. C’est ce dernier instrument qui m’a instantanément séduit. Sans doute parce que le vendeur avait branché l’instrument dans un gros ampli et poussé un peu le volume. La première corde que j’ai touché a déclenché un gros “BOOOOOM” suivi de vibrations diverses.

Quant à Phil, il opte finalement pour la guitare, instrument qu’il connaît de loin, mais dont l’utilisation de base ne lui posera pas de problème : il a déjà des années d’accordéon et de clavier derrière lui.
Nous achetons donc nos instruments le même jour, en juin 1988, et ressortons avec une copie de Fender Precision pour moi et une guitare électrique pour Phil, toutes deux de marque Stanbury.


J’y ajoute quelques jours plus tard un premier ampli (Ross 15 W).

La première répète a eu lieu chez les parents de Phil, dans le salon au milieu duquel trônait un orgue électronique à double clavier, doté d’une boîte à rythmes (BAR) et de quelques sons classiques (piano, orgue…).

Pas sûr que ce soit exactement ce modèle d’orgue, mais globalement, ça ressemblait à ça.

Phil, n’ayant pas encore d’ampli, se branchait sur celui intégré à son orgue électronique, dont on ne pouvait régler que le volume. Le reste des réglages se faisait sur la guitare.
On avait aussi adapté un câble en Y pour brancher le micro chant sur l’ampli du clavier.

Enfin, la batterie était assurée par la BAR de l’orgue : 16 choix de rythmes, non-programmables. On pouvait quand même heureusement régler le tempo…

Et on s’enregistrait avec un magnétophone des années 70, via le micro non intégré :

Vintage, on vous dit !

Plus tard, j’ai rencontré un batteur, Philippe, qui jouait sur une batterie électronique et un ampli 150 W 6 pistes. C’était le petit-fils d’un gros propriétaire immobilier du coin (le Studel à Poitiers). La batterie n’était au mieux qu’un passe-temps pour lui, mais ça nous a permis de commencer à travailler avec un batteur (et avec une BAR plus évoluée que celle de l’orgue électronique de Phil).

La batterie électronique de Philippe…
… et son ampli 6 pistes !

Il nous a d’ailleurs procuré une salle de répète : le salon de la maison de campagne de son grand-père, décoré façon Louis quelque chose. Phil et moi devions détonner pas mal dans le décor, avec nos jeans déchirés et nos Converse.

Problème : Philippe n’était pas très disponible.
Il lui arrivait même parfois de passer l’essentiel des répètes à tondre la pelouse ou ratisser le court de tennis : c’était la contrepartie demandée par ses grands-parents en échange du prêt de leur salon en guise de salle de répète…
Il nous laissait donc sa BAR pour que nous puissions jouer de temps à autre.

Enfin, Phil trouva les moyens de s’offrir un vrai ampli, en l’occurrence un Peavey 60 W.

Il y avait pas mal de boutons de réglages, qu’il n’a jamais vraiment explorés. A vrai dire, je le soupçonne d’avoir toujours laissé l’aspect technique au second plan (c’est bien souvent moi qui lui accordais sa guitare, par exemple).

Par contre, ce nouvel ampli était frustrant pour moi qui adorais le son de la gratte saturée (merci le hard rock des 80-90’s !) : Phil avait beau tourner les boutons dans tous les sens, c’était toujours un son plus ou moins clair qui en sortait.

Morceau enregistré un soir d’été 1989, en pleine campagne et en plein air.

Note sur l’image : au tout début (été 1988), Phil avait imaginé la pochette d’un hypothétique 45 T. J’ai repris son idée de l’époque avec les outils d’aujourd’hui (et non, ce ne sont pas nos têtes, celles-ci sont issues de https://thispersondoesnotexist.com/).

N’oubliez pas qu’on débutait dans ce monde-là (et accessoirement, que les noms des potards n’étaient pas forcément explicites pour les néophytes que nous étions).
Par contre, l’ampli disposait de 2 entrées, ce qui permettait d’y brancher aussi le chant et donc de pouvoir équaliser la voix, avantage notable par rapport à l’ampli basique de l’orgue électronique.

Phil revenu de vacances, nous avons continué à composer un peu.
Nous avons également essayé de placer Xavier, un copain photographe, au chant. Ca aurait pu marcher, il articulait clairement et avait une voix qui collait pas mal à notre répertoire débutant.

Xavier au chant et Phil a enfin commencé à explorer le son saturé. Enregistré dans le garage chez mes parents, probablement au printemps 1990.


Mais sa passion n’était clairement pas la musique… (c’est d’ailleurs lui qui réalisera la jaquette de la maquette finale du futur Closedown, 6-7 ans plus tard).

Au final, après deux ans de répètes sporadiques, nous n’avions composé que 4 morceaux très basiques, chacun ayant connu plusieurs versions : Sophistication, Ornière, L’étincelle et Controverse.
Les deux premiers connaîtront encore bien des versions par la suite. A ma connaissance, les deux derniers sont tombés dans l’oubli…
On décide donc de faire une pause de durée indéterminée.

J’ai profité de cette occasion pour revendre mon matériel et acquérir une Yamaha BB 1200 S d’occasion et un ampli Ross 60 W.

Ma nouvelle basse de l’époque (achetée d’occasion en 1990, elle date de 1983), sa petite soeur Hohner JJ Bass à droite et le nouvel ampli.

Introduction

Je suis aussi musicien amateur. Je reviens sur ma petite histoire de bassiste à Poitiers pendant une douzaine d’années.

Note : ces textes étaient initialement prévus pour être égayés de strips BD reprenant certains moments marquants, en plus des morceaux des différents groupes. Etant donné l’actualité et le confinement, je trouve plus logique de partager les textes sans les illustrations (mais toujours avec la musique).
Je ne peux pas garantir une publication régulière, mais je vais essayer, dans la mesure du possible, de poster 2-3 chapitres/semaine (il y a 16 chapitres + intro et épilogue).

Prologue

Années 80

Chez mes parents, musique classique et opéra étaient les seuls disques qu’on avait… jusqu’à ce que, au collège, je commence à découvrir autre chose.
Ca a commencé par Les Forbans (on ne rigole pas), puis Frankie Goes To Hollywood, avec leur tube « Relax », puis Chris de Burgh et son « High Emotion »…

Par ailleurs, seul un de mes petits frères jouait d’un instrument de torture musique : violon pendant 8 ans, trombone pendant 3 ans…

A 14 ans, je suis parti 2 semaines en Angleterre avec mon ami d’enfance Phil. Outre le dégoût de la cuisine britannique, j’ai découvert Van Halen et Iron Maiden, ce qui a changé  définitivement mon rapport à la musique.

A cette époque, Phil explorait plutôt The Clash, The Jesus and Mary Chains ou encore les Cure…
Deux ans plus tard, au printemps 1988, Phil me propose de monter un groupe.

Et après ?

La BD 3 semaines dans les Pyrénées est terminée. Quelle est la suite ?

Initialement, je voyais ce projet comme un “one shot”, mais voilà : d’une part, je me suis attaché à mes personnages plus que je ne le pensais et d’autre part, je dispose d’un bonne base pour une nouvelle aventure sur le même principe (basée sur des faits réels), mais située cette fois-ci dans l’Ouest américain.
La seule différence est que nous ne sommes jamais allés tous les 4 ensemble aux USA.
Ce récit sera donc un peu plus fictif que le précédent.

J’ai déjà commencé à travailler sur ce nouveau projet, j’ai les grandes lignes du scénario, la liste des évènements divers et variés, le parcours à travers la Californie, l’Arizona et le Nevada… Je vais donc attaquer très prochainement le storyboard.

J’aurais aimé être un poulpe…

Surtout avoir les tentacules du poulpe, finalement !

En fait, pas vraiment, mais comme le forum L’Encre Seiche, pour fêter ses 100 membres, à proposé à chacun d’entre eux de représenter son avatar avec un poulpe, de quelque manière que ce soit, je me suis dit que j’aimerais bien pouvoir pratiquer toutes mes passions (boulot, dessin, musique… et j’ai zappé la cuisine) en même temps.
Et pour ça, quoi de mieux que 8 tentacules ?

D’où le dessin suivant :

OctopusJ’aurais sans doute pu troquer la contrebasse (dont je joue très peu) pour une basse (que je pratique depuis bientôt 30 ans), mais le côté imposant de l’instrument convenait mieux au concept.
Sinon, on retrouve l’indispensable ordinateur pour mon job de webdesigner/chef de projet Web et la Cintiq pour les illustrations.

Et puis, bon, à titre personnel, j’aime beaucoup ces bestioles, autant les voir évoluer dans leur milieu naturel que dans mon assiette !

Et en bonus, le making of en vidéo :

Vieux projet de t-shirts (1997)

En 1997, avec 2 amis, on avait mis sur les rails un projet de t-shirts avec une première série basée sur divers personnages.
L’idée de base était de pouvoir par la suite créer des sujets personnalisés pour d’éventuels clients puis éventuellement vendre en ligne.
Hélas, faute de temps et de moyens, ce projet a été mis au rencard, mais j’ai toujours les originaux (encre de Chine sur Canson).

Personnage aux toilettes Rat bestiole Frankenstein creature Fabrice le Morpion Eddie DJ Dan Killer Tronçonneuse

Youtube/Seconde vidéo : mise en couleurs

Pour cette nouvelle vidéo, on va parler des couleurs.

Elle est plus longue que la précédente, puisque cette étape est plus longue, bien que le numérique autorise certaines astuces.

Quelques précisions sur ma méthode de travail.

  1. J’utilise un nuancier créé de toutes pièces pour conserver une continuité dans les couleurs récurrentes : celles des personnages, de la voiture, du ciel…
  2. Je pose toutes les couleurs d’un personnage ou objet donné en même temps.
    Par exemple, dans la planche ci-dessus, Arnaud est présent à 3 reprises (les 3 premières cases). Je vais donc d’abord faire ses cheveux sur chaque case, puis la peau sur chaque case, etc…
  3. J’utilise beaucoup de calques temporaires, d’une part pour minimiser les risques d’erreur (exemple : dépasser sur telle ou telle partie), mais aussi parce que, dans certains cas, ça me permet de ne pas avoir forcément à respecter les contours. Pour Manu, en première case, comme il est derrière tout le monde, les contours du t-shirt sont approximatifs.
    Une fois que j’ai fini l’élément concerné, je fusionne tous les calques temporaires en un seul calque final.
  4. Et c’est là l’autre point : quand une surface à colorer est étendue, j’en trace les contours, je sélectionne l’intérieur, j’élargis la sélection de 3 pixels (pour éviter une séparation blanche entre le contour et le remplissage) et je remplis en 1 clic au pot de peinture.
  5. Je commence d’ailleurs souvent par les éléments au premier plan, même pour les décors. De cette façon, je peux colorer les rochers d’abord, puis l’herbe ensuite sans avoir à contourner chaque rocher (je place un calque “grass” sous le calque “rocks” et le tour est joué).
  6. J’utilise, comme d’autres BDistes, un fond contrasté (en général un bleu foncé) pour mieux distinguer les couleurs claires que sur fond blanc.
  7. Je place aussi tous les éléments dans 4 dossiers : persos, objets, backgrounds et ciels.
    J’y ajoute parfois des claques spécifiques (nuit, lumières) qui seront au-dessus pour pouvoir se superposer aux couleurs.
  8. Une fois les couleurs posées, je pose des ombres sur un calque noir en mode Produit à 15% d’opacité. Ces ombres n’ont pas vocation à être exactes, leur rôle est surtout de donner un peu plus de volume et de profondeur au dessin final. C’est pour ça que les décors de fond en bénéficient très rarement.

Est-ce que ce type de vidéos est réellement intéressant ? Faites-moi part de votre avis en commentaire ou sur ma page Facebook 🙂

Ouverture de ma chaîne Youtube/1ère vidéo

Ca faisait un moment que j’avais ça en tête…

… alors je l’ai fait : réaliser une vidéo pour montrer l’envers du décor.
Alors, ok, je ne suis ni le premier, ni le dernier.
Mais à chacun sa façon de faire 🙂

Bref, la première vidéo est consacrée à la mise au propre (encrage, ou “line”) de la refonte de la planche 11.
Cerise sur le gâteau, j’en profite pour recycler des musiques réalisées il y a 15 ans en MAO. Puis ça évite d’éventuels problèmes de droits.

 

Quelques précisions sur la vidéo :

Le passage en numérique a ceci de confortable qu’on est plus obligé, comme en “tradi” (pour “traditionnel, papier, crayon et gomme) de faire une erreur, d’effacer, de recommencer… puisqu’on utilise les calques.
Et c’est donc pour ça qu’au lieu de rester sur des nuances de gris, j’attribue des couleurs différentes à chaque calque, ce qui me permet de mieux me repérer sur chaque case.
Pendant la mise au propre (line), je masque souvent les calques qui ont été mis au propre de façon, là encore à éviter des erreurs, mais aussi pour avoir une meilleure vue d’ensemble.
J’esquisse également vaguement les cases en prenant soin de faire déborder les décors si jamais un recadrage s’avère nécessaire.

Enfin, lors de l’encrage (impropre ici, puisque numérique), j’utilise deux largeur de plume : 10 pixels pour le premier plan, 5 pixels pour les autres plans et les détails.

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