02/1995 – 10/10/1996 : Sympathy (Punk Rock)
En parallèle de Closedown, en pleine période Nirvana, JC, un copain de mon frère BenJ, m’a proposé de monter un trio punk-rock. Il avait déjà un batteur, Thomas, qui assurait aussi les chœurs.
On a donc commencé à composer, essentiellement sur la base des riffs de JC, en répétant chez Thomas, dont le garage chauffé était largement assez spacieux.
On a eu assez rapidement un petit répertoire, augmenté d’une paire de reprises, le classique Purple Haze (Hendrix) et le moins classique Tourrete’s (Nirvana), on a donc pu commencer à chercher des concerts.
Et on a fait très fort pour le premier, puisqu’on a été sélectionné pour la scène ouverte du Printemps de Bourges 1995.
Seul problème : Thomas n’avait pas pu venir, ses parents veillant à ce que la musique ne prenne pas le pas sur les études. Du coup, c’est Pablo qui a assuré la batterie, puisque Closedown était aussi à Bourges cette année-là.
Puis on a enchaîné : Fête de la Musique, Confort Moderne, Café d’en Face… Tout en continuant à composer. Le rythme de composition de JC était assez rapide, mais les morceaux étaient souvent basiques (et rapides eux aussi), En même temps, c’est aussi le style qui veut ça !
Je leur ai proposé au passge le riff qui a servi de base à Face (de Closedown), qui est devenu «Wake Up » 🙂
Au Confort
Moderne, JC et Thomas, alors qu’on prenait un verre avant de jouer,
histoire de ne pas trop avoir le trac, se sont pointés avec les
cheveux teintés en vert (JC) et bleu (Thomas). Devant mon refus de
les imiter, ils m’ont chopé pour passer ma chevelure aux teintures
jaune et verte !
En descendant de scène, après le dernier
rappel, j’entends un « clang » : la partie
supérieure de la mécanique de Sol de ma basse venait de céder et
de tomber sur une cymbale !
J’ai donc dû remplacer les
mécaniques* Yamaha de ma basse (tout le reste est d’origine) par des
Gotoh, les Yamaha étant très chères et difficilement trouvables à
Poitiers en 1995.
On a également profité du garage de Thomas pour enregistrer une maquette 6 titres, 4 étant enregistrés sur place et 2 provenant d’un enregistrement sur la console façade** du Confort Moderne.
Au cours des
mois suivants, JC et Thomas veulent travailler un côté plus
« noisy/hardcore », alors que j’aspire plutôt à un
rock plus subtil, moins bourrin et plus mélodique.
On décide
alors ensemble de se séparer après un dernier concert qui aura lieu
au Mik’Ado à Beaulieu. Et en première partie, ce sera mon autre
groupe NightSpirits, monté en février 96, qui fera son premier
concert officiel.
Nous sommes cependant restés en bons termes. Je les ai d’ailleurs invités sur plusieurs évènements et concerts que j’ai organisé par la suite, puisque, désormais en quatuor, ils ont continué à jouer et ont enregistré plusieurs démos, au moins jusqu’au tout début des années 2000.
Leur ancien site Web est d’ailleurs toujours en ligne.
Notes pour les non-musiciens :
* Les mécaniques d’accordage sont situées sur la tête d’un instrument à cordes
** Lors de la plupart des concerts il y a une table de mixage (console) pour les enceintes en face du public (façade) et une autre pour les retours (enceintes sur scène pour les musiciens), Le son de la console retours est différent de la façade puisque chaque musicien voudra entendre certains instruments plus que d’autres. Exemple : en tant que bassiste, j’ai besoin d’entendre surtout la batterie (pour le rythme) et la voix. Les guitares (rythmique et solo) seront alors en retrait sur mon retour.